En mars 2012 s'était tenu à Paris, à l'Institut Supérieur des Etudes
Oecuméniques (ISEO), un colloque passionnant sur la réception du concile
Vatican II du point de vue des "effets" pour les différentes Eglises et
notamment des appels que ce concile, de l'Eglise catholique, peut être
ou provoquer aujourd'hui pour les autres Eglises et pour le dialogue
oecuménique.
On attendait avec une certaine impatience la
publication des actes de ce colloque tant les interventions furent
intéressantes pour une majorité d'entre elles. Signalons par exemple
celle de Mgr David Hamid, évêque anglican, celle d'Elisabeth Parmentier,
pasteur luthérienne, celle de Mgr Gabriel de Comane alors évêque pour
les orthodoxes russes du patriarcat de Constantinople en Europe (depuis
décédé et qui témoignait alors avoir quitté l'Eglise catholique à cause
des questions liturgiques et notamment de langue et qui aujourd'hui - en
tout cas à ce moment là - essayait de faire comprendre à ses fidèles et
les communautés qui lui étaient confiées combien il devenait important
en terme d'évangélisation de traduire la liturgie orthodoxe du slavon
aux langues vernaculaires, en Europe) - son successeur comme évêque pour
les orthodoxes russes du patriarcat de Constantinople en l'Europe, Job
Getcha, était intervenu lui aussi, au titre du cours qu'il donnait à
l'époque en liturgie "comparée", à l'ISEO.
Parmi les contributions
importantes, rappelons aussi celle de Mgr Rouet ainsi que la conférence
magistrale de Bernard Sesboüé, sur la réception ; l'intervention,
également, de Laurent Villemin sur les différentes ecclésiologies qui
traversent les textes du concile Vatican II. Signalons enfin la
contribution particulièrement marquante pour beaucoup qu'avait été celle
de Calin Saplacan, Grec-catholique roumain, sur le concept de
"frontière" à partir duquel il avait parlé de la réception de Vatican II
au titre des Eglises uniates, pour elles et quant à elles.
Vous
l'aurez compris dans ces quelques lignes, ce colloque ut riche et
passionnant, même si telle ou telle intervention de départ, plutôt de
l'ordre du témoignage, fut moins percutante. Les aptes aujourd'hui
publiés sont donc d'un grand intérêt à l'heure où nous célébrons au
cours de ces années les 50 ans du concile Vatican II et notamment, en
novembre prochain, les 50 ans du décret sur l'oecuménisme et donc de
l'entrée officielle de l'Eglise catholique dans le mouvement et la
recherche oecuméniques.
Ce livre sera prochainement disponible à la bibliothèque du CTM.
--
P. Ch. Delaigue
lundi 21 avril 2014
mardi 8 avril 2014
L'idée de Dieu, selon Anselme de Cantorbery
Il s'agit de plonger dans la quête la plus
intelligente qui soit de l'idée que l'on serait en droit de se faire de Celui à
qui l'on donne foi "FIDES QUAERENS INTELLECTUM" et d'en comprendre
les limites autorisées : « tu ne
feras pas d'image de YHWH » (même mentale).
L'œuvre
d'Anselme a une valeur propre, même s'il a été influencé par Augustin, son
Maître. Il a réalisé un progrès considérable non seulement sur ses
contemporains et ses prédécesseurs immédiats - quant à ceux-ci un abîme l'en
sépare - mais aussi sur Augustin
lui-même.
L'impulsion
de son esprit se sent dans toutes les écoles du Moyen-Age, ses formules sont
bien vite devenues traditionnelles. Thomas d'Aquin comme Bonaventure peuvent à
titre différent être considérés comme ses disciples et continuateurs de son œuvre.
lundi 7 avril 2014
Geneviève Berail sur l'évangélisme de François d'Assise
Le décès de Jacques Le
Goff, dont les leçons ont été si utiles à notre groupe de travail "Culture
et théologie au moyen-âge", nous donne l'occasion de communiquer son
dernier "apport", au travail de Geneviève Berail sur l'évangélisme
de François d'Assise. Il s'agit de la préface, utilisée par Geneviève comme
introduction, au livre de Le Goff sur François d'Assise.
Préface
François d’Assise, personnage historique, contemporain
du tournant décisif pour la Chrétienté occidentale des XII°-XIII°s. Ce moment
où le Moyen-Age se modernise, devient dynamique, fait bouger la religion et la
société. Lieu bouillonnant de ces changements en Occident : l’Italie
centrale.
Visitez la galerie des ancêtres... théologiques !
Ces “ancêtres” là ne sont
pas du moyen-âge et la plupart d’entre eux sont, grâce à Dieu, encore bien
vivants. Mais quand on peut les passer
en revue, on a envie de dire, comme Victor Hugo, “J’en passe et des meilleurs”
!
La revue de théologie des dominicains lyonnais, “Lumière et Vie”, vient de fermer ses portes, faute d’avoir
su devenir à temps site ou blog... Mais elle a eu la bonne idée de publier une
longue série d’interviews de théologiens et de théologiennes
francophones, catholiques ou protestants. arrivant souvent à l’âge de la
retraite. C’est aussi l’âge de la liberté ! On
est surpris de la richesse et de la variété de ces vies de travail et de
la formidable actualité de leurs
démarches. C’est un bon bagage à un moment où une génération de jeunes
théologiens prend courageusement la relève, au CTM en particulier.
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