Il s'agit de plonger dans la quête la plus
intelligente qui soit de l'idée que l'on serait en droit de se faire de Celui à
qui l'on donne foi "FIDES QUAERENS INTELLECTUM" et d'en comprendre
les limites autorisées : « tu ne
feras pas d'image de YHWH » (même mentale).
L'œuvre
d'Anselme a une valeur propre, même s'il a été influencé par Augustin, son
Maître. Il a réalisé un progrès considérable non seulement sur ses
contemporains et ses prédécesseurs immédiats - quant à ceux-ci un abîme l'en
sépare - mais aussi sur Augustin
lui-même.
L'impulsion
de son esprit se sent dans toutes les écoles du Moyen-Age, ses formules sont
bien vite devenues traditionnelles. Thomas d'Aquin comme Bonaventure peuvent à
titre différent être considérés comme ses disciples et continuateurs de son œuvre.
« Son rôle fut longtemps méconnu et ce n'est
que de nos jours que l'on commence à lui assigner la place à laquelle il a
droit - celle du Père de la scolastique et créateur de sa méthode » (
Bréviarium Romanum Officium St Anselmi II, Noct., lect., 3 ) .
Il
s'agit en même temps de dire ou redire ce qu'est LA TRADITION, ce relais du
message révélé en et par Jésus Christ , du moins en cet instant précis du XI ème
siècle, en ce qui concerne cet exposé, dans la lignée de la postérité
théologique dont l’Église dispose. Bossuet disait : "sans la tradition, on avance témérairement
tout ce qu'on pense" .
>>> Ne manquez pas : Présentation au CTM, le samedi matin 12 Avril,
de 10 h à 12 h, dans le cadre du groupe de travail " CULTURE ET THÉOLOGIE AU MOYEN-AGE" par Christiane LAY.
Christiane Lay transmis par
Claude Béguin
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