lundi 14 juillet 2014

Nouveau livre à la bibliothèque : L’Église catholique. Son être, sa réalisation, sa mission

Après Jésus le Christ et Le Dieu des chrétiens, on attendait depuis longtemps, dans sa version française, ce troisième volet de la réflexion théologique du cardinal Kasper.
Qu’est-ce que l’Église ? Quelle est sa mission ? Pourquoi l’Église et comment ? Telles sont les questions ecclésiologiques auxquelles nous nous heurtons si souvent dans nos communautés chrétiennes dans ce dialogue que nous avons à vivre avec notre société européenne déchristianisée ; telles sont aussi les questions qui ne cessent de traverser les débats œcuméniques.

mardi 1 juillet 2014

Côté bibliothèque du CTM ...

Un certain nombre de nouveaux livres sont arrivés à la bibliothèque du CTM, certains en lien avec les cours de cette année.
 
Le P.Christophe vous partage deux recensions qu'il avait rédigé en son temps et qui permettent de prolonger le cours passé du deuxième trimestre ou de commencer à s'intéresser à des cours ou conférences à venir pour l'année 2014-2015 :

mardi 3 juin 2014

L'Arche de Jean Vanier, un signe pour notre monde ?

Dans les jardins du CTM, derrière la grange et la ferme, ont "poussé", il y a un peu plus de deux ans, des bâtiments qui abritent des foyers de l'Arche de Jean Vanier et un service d'activités de jour.
Qu'est-ce que l'Arche de Jean Vanier ?
Il y a quelques jours, en plein milieu du parc du CTM s'est élevé un grand chapiteau, pour une fête un peu particulière...
Le P. Christophe, membre de l'équipe théologique du CTM est aussi prêtre accompagnateur et engagé dans la communauté de l'Arche de Grenoble. Au lendemain de la grande fête qui a eu lieu dans le parc du CTM, à l'occasion de l'année de jubilé pour les 50 ans de fondation des communautés de l'Arche par Jean Vanier, il nous livre quelques réflexions personnelles, juste comme un avant goût pour découvrir un peu plus...

lundi 26 mai 2014

L'esprit de Jérusalem

C'était il y a 50 ans. C'était une rencontre historique dont on semble ne plus bien ou pas toujours mesurer la gravité et l'importance tant on s'habitue vite aux choses. Le pape catholique rencontrait le patriarche de Constantinople, le patriarche dit "œcuménique" (au sens de son rôle de communion dans l'orthodoxie). Rencontre historique car depuis le schisme de 1054 et surtout depuis sa "consommation" par le sac de Constantinople de 1204 (au cœur de la 4ème croisade) pareille rencontre n'était pas arrivée et pouvait sembler inenvisageable !
L'Eglise catholique est alors en plein concile Vatican II. Paul VI et Athénagoras se rencontrent à Jérusalem, en pèlerins qui décident de se reconnaître frères et qui vont ainsi donner à leur Eglise d'apprendre concrètement, petit à petit, à se reconnaître sœurs, au-delà des divisions et des blessures du passé.

mardi 20 mai 2014

Cristeros

C'est une page sombre de l'histoire. Celle du Mexique, celle aussi de l'Eglise. Une page sombre de l'histoire du XXème siècle. Ce film veut en être le témoin, à sa façon. Nous sommes dans les années 1920, le président Callès décide de mener un combat antireligieux ; la violence se déchaîne. Que faire face à cela ? Une révolte pacifique ? Prendre les armes ?
Il peut être facile de juger, se dire qu'on aurait prôné la paix. Et de fait, peut-on légitimement - pardon, moralement - prendre les armes au nom de sa foi ? On aurait vite fait de plaquer nos idées, d'un côté comme de l'autre...
En tout cas, ce qui est sûr, et ce que ce film nous montre bien, c'est que la violence et le déni des libertés engendrent la violence, et qu'on ne peut rester stoïque et insensible d'autant plus quand tout cela coûte la vie à des milliers de personnes qui n'ont rien demandé d'autre que d'avoir le droit de vivre et de vivre leur foi.

jeudi 15 mai 2014

Protestantismes

Le journal Le Point sort un Hors Série dans sa collection Références, sur le protestantisme, ses figures fondatrices et quelques textes fondateurs commentés. Il faut d'ailleurs, à la suite des auteurs, parler de Protestantismes, au pluriel ; car, nous le voyons bien autour de nous, ces Églises ou communautés ecclésiales sont multiples et très variées, de ceux qu'on appelait les Réformés ou calvinistes aux évangéliques de tous ordres et aux charismatiques plus ou moins démonstratifs !
Alors que toutes ces Églises issues de la Réformation du XVIème siècle s'apprêtent à fêter ou plutôt commémorer les évènements fondateurs de 1517, ce numéro spécial et une belle invitation à entrer dans une connaissance ou une découverte ou un approfondissement de ce monde que nous côtoyons, parfois sans vraiment le savoir, mais dont nous avons plus de clichés qu'une compréhension réelle quand nous n'en sommes pas.

Question de sens

Une personne m’a dit : je ne sais plus qu’espérer pour mes enfants ? Il y a tant de catastrophes annoncées.
Je lui ai demandé : quelles catastrophes seraient plus terribles que celles affrontées par  nos ainées ?  L’histoire montre une humanité toute traversée par des cataclysmiques naturels et humains épouvantables. La lutte pour la vie a toujours été présente. Les grands mythes l’énoncent du déluge au grand scandale de Caïn fratricide dominé par  la bête tapie à sa porte. L’histoire des peuples est marquée par déportations, tentatives d’anéantissement avec domination et tyrannie.
Aujourd’hui, dans la lutte pour la vie « il n’y a rien de nouveau sous le soleil ». ? Les catastrophes seront encore là ... Ne serait-il pas plus intéressant de poser la question différemment ?

vendredi 2 mai 2014

Nouveau à la rentrée prochaine : le DUET



Nous vous proposerons dès la rentrée 2014 

un parcours universitaire sur trois ans

le Diplôme Universitaire d'Etudes Théologiques (DUET).



Ce diplôme valide un parcours universitaire cohérent d'étude sur les données fondamentales de la foi chrétienne en philosophie, exégèse biblique, théologie dogmatique, morale et histoire de l'Eglise.

Le CTM souhaite ainsi contribuer à un approfondissement de la foi des chrétiens, et tout spécialement ceux qui travaillent et qui ne peuvent se libérer en journée.
Le DUET permet l'inscription pour des formations approfondies telles qu'elle les délivre, par exemple, l'Université Catholique de Lyon : formation pastorale ou DUFP à l'IPER ou bien Baccalauréat Canonique, puis Licence de Théologie Canonique.

Plus de renseignements sur notre site : http://www.ctm-grenoble.org/duet.php
--Bertrand Dumas, Directeur du CTM

lundi 21 avril 2014

La réception de Vatican II et les Eglises

En mars 2012 s'était tenu à Paris, à l'Institut Supérieur des Etudes Oecuméniques (ISEO), un colloque passionnant sur la réception du concile Vatican II du point de vue des "effets" pour les différentes Eglises et notamment des appels que ce concile, de l'Eglise catholique, peut être ou provoquer aujourd'hui pour les autres Eglises et pour le dialogue oecuménique.
On attendait avec une certaine impatience la publication des actes de ce colloque tant les interventions furent intéressantes pour une majorité d'entre elles. Signalons par exemple celle de Mgr David Hamid, évêque anglican, celle d'Elisabeth Parmentier, pasteur luthérienne, celle de Mgr Gabriel de Comane alors évêque pour les orthodoxes russes du patriarcat de Constantinople en Europe (depuis décédé et qui témoignait alors avoir quitté l'Eglise catholique à cause des questions liturgiques et notamment de langue et qui aujourd'hui - en tout cas à ce moment là - essayait de faire comprendre à ses fidèles et les communautés qui lui étaient confiées combien il devenait important en terme d'évangélisation de traduire la liturgie orthodoxe du slavon aux langues vernaculaires, en Europe) - son successeur comme évêque pour les orthodoxes russes du patriarcat de Constantinople en l'Europe, Job Getcha, était intervenu lui aussi, au titre du cours qu'il donnait à l'époque en liturgie "comparée", à l'ISEO.
Parmi les contributions importantes, rappelons aussi celle de Mgr Rouet ainsi que la conférence magistrale de Bernard Sesboüé, sur la réception ; l'intervention, également, de Laurent Villemin sur les différentes ecclésiologies qui traversent les textes du concile Vatican II. Signalons enfin la contribution particulièrement marquante pour beaucoup qu'avait été celle de Calin Saplacan, Grec-catholique roumain, sur le concept de "frontière" à partir duquel il avait parlé de la réception de Vatican II au titre des Eglises uniates, pour elles et quant à elles.
Vous l'aurez compris dans ces quelques lignes, ce colloque ut riche et passionnant, même si telle ou telle intervention de départ, plutôt de l'ordre du témoignage, fut moins percutante. Les aptes aujourd'hui publiés sont donc d'un grand intérêt à l'heure où nous célébrons au cours de ces années les 50 ans du concile Vatican II et notamment, en novembre prochain, les 50 ans du décret sur l'oecuménisme et donc de l'entrée officielle de l'Eglise catholique dans le mouvement et la recherche oecuméniques.

Ce livre sera prochainement disponible à la bibliothèque du CTM.

--
P. Ch. Delaigue

JOYEUSES PAQUES


mardi 8 avril 2014

L'idée de Dieu, selon Anselme de Cantorbery



Il s'agit de plonger dans la quête la plus intelligente qui soit de l'idée que l'on serait en droit de se faire de Celui à qui l'on donne foi "FIDES QUAERENS INTELLECTUM" et d'en comprendre les limites autorisées : « tu ne feras pas d'image de YHWH » (même mentale). 
L'œuvre d'Anselme a une valeur propre, même s'il a été influencé par Augustin, son Maître. Il a réalisé un progrès considérable non seulement sur ses contemporains et ses prédécesseurs immédiats - quant à ceux-ci un abîme l'en sépare -  mais aussi sur Augustin lui-même.
« Son œuvre contient en germe , pose le fondement du prodigieux développement de la scolastique au XII et XIII ème siècle. Il a formulé la méthode de la scolastique...tracé le programme et désigné le but à la science chrétienne du Moyen-Age. Sans lui , ce mouvement ne serait pas possible. » (A.Koïré) 
L'impulsion de son esprit se sent dans toutes les écoles du Moyen-Age, ses formules sont bien vite devenues traditionnelles. Thomas d'Aquin comme Bonaventure peuvent à titre différent être considérés comme ses disciples et continuateurs de son œuvre.

lundi 7 avril 2014

Geneviève Berail sur l'évangélisme de François d'Assise


Le décès de Jacques Le Goff, dont les leçons ont été si utiles à notre groupe de travail "Culture et théologie au moyen-âge", nous donne l'occasion de communiquer son dernier "apport", au travail de Geneviève Berail sur l'évangélisme de François d'Assise. Il s'agit de la préface, utilisée par Geneviève comme introduction, au livre de Le Goff sur François d'Assise.

Préface 
François d’Assise, personnage historique, contemporain du tournant décisif pour la Chrétienté occidentale des XII°-XIII°s. Ce moment où le Moyen-Age se modernise, devient dynamique, fait bouger la religion et la société. Lieu bouillonnant de ces changements en Occident : l’Italie centrale.

Visitez la galerie des ancêtres... théologiques !



Ces “ancêtres” là ne sont pas du moyen-âge et la plupart d’entre eux sont, grâce à Dieu, encore bien vivants. Mais quand on peut les passer en revue, on a envie de dire, comme Victor Hugo, “J’en passe et des meilleurs” !
La revue de théologie des dominicains lyonnais, “Lumière et Vie”, vient de fermer ses portes, faute d’avoir su devenir à temps site ou blog... Mais elle a eu la bonne idée de publier une longue série d’interviews de théologiens et de théologiennes francophones, catholiques ou protestants. arrivant souvent à l’âge de la retraite. C’est aussi l’âge de la liberté ! On  est surpris de la richesse et de la variété de ces vies de travail et de la  formidable actualité de leurs démarches. C’est un bon bagage à un moment où une génération de jeunes théologiens prend courageusement la relève, au CTM en particulier.

mercredi 19 mars 2014

Retour sur la formation "chez vous" : Les chants du Serviteur



Le CTM peut répondre à vos demandes, paroissiales par exemple, pour des formations "chez vous". C'était le cas en ce début de carême, à la paroisse St François d'Assise (Bourgoin-Jallieu et environs). Isabelle Carlier était invitée comme bibliste pour aider la paroisse à orienter son temps de carême : nous tourner déjà vers le but de notre marche que sera la Passion et la Résurrection du Christ. C'est par la lecture et l'étude, ensemble, des « Chants du Serviteur » dans le Livre d' Isaïe que la soixantaine de participants a commencé ce chemin vers la Semaine Sainte, pendant laquelle ces textes sont proposés par la liturgie.

Au total, ce sont 4 poèmes [1] qui se trouvent dans la deuxième partie du livre d'Isaïe, appelé aussi le "Livre de la Consolation" (les ch. 40 à 55, qui datent de la fin de l'Exil) : trois que nous avons lu ensemble le soir du mercredi des cendres, le 4ème (appelé "le chant du serviteur souffrant", et lu en première lecture le Vendredi-Saint) étant en réserve pour une soirée juste avant la Semaine Sainte, le 9 avril.

Qui est ce "serviteur" dont nous parle Isaïe ? Ce serviteur qui fait l'expérience d'un Dieu créateur et sauveur qui l'envoie en mission et qui sera/est sa force, ce serviteur qui va vivre la fragilité au cœur de laquelle, pourtant, il révélera la splendeur du Dieu unique qui est à ses côtés. Il est à la fois Israël dans sa mission de révéler la lumière aux nations et à la fois ce personnage qui doit rassembler Israël. Il est celui que les premiers chrétiens comprendront comme le Messie annoncé et promis : en lui ils verront une figure et une annonce de Jésus lui-même, mis à part pour rassembler Israël et ouvrir l'Alliance aux nations, Jésus lui-même qui va souffrir comme ce serviteur mais révéler pourtant et ainsi le salut de Dieu.

Relire ces chants du serviteur pour entrer en carême, c'est entendre les espérances et la foi d'un peuple, et c'est fixer déjà nos regards sur le Christ dont on va découvrir toujours et encore qu'il vient accomplir les Écritures de façon étonnante. Le Christ qui porte en lui-même les questions existentielles du peuple d'Israël, celles de ce serviteur en Isaïe, celles de chacun de nous.
Une invitation pour ce carême à entendre le cri de chacun, afin d'être de ces disciples dont la parole qui vient de Dieu peut réconforter et apaiser, de ces disciples qui écoutent et laissent ainsi surgir une clarté de salut qui vient de Dieu lui-même. Une invitation aussi à fixer déjà nos regards sur le Christ qui nous aime jusqu'au bout et qui veut nous redire : quoi qu'il arrive, la lumière peut poindre au cœur de toute ténèbre ; si nous mettons notre assurance en Dieu, quoi qu'il arrive, la vie est/sera plus forte que tout mal et que toute mort, avec Jésus comme ami et compagnon de route. C'est proposé à tous, nous sommes appelés à en être témoins...



[1] dont voici les références : Is 42,1-9; 49,1-11; 50,4-10; 52,13-15 et 53.




lundi 17 février 2014

Le Christ juif



Un coup de cœur pour le livre de Daniel Boyarin "Le Christ juif", dont la presse parle assez largement et qui se lit facilement pour qui connaît un peu le judaïsme contemporain de Jésus. Voilà un historien américain juif (qui se dit pratiquant) qui lit très finement les évangiles et replace les enseignements de Jésus dans le contexte de la Tradition juive et des textes inter testamentaires qui circulaient au temps de Jésus. 



En analysant longuement la figure du "Fils de l'Homme" il montre que l'idée de la venue d'un Messie envoyé de Dieu, “Rédempteur divino-humain”, se trouve dans Daniel 7 et était acceptée par une certaine tradition juive. De même la figure du Serviteur souffrant d’Is 53 pouvait s’appliquer au Messie à venir (et non seulement au peuple d’Israël) selon certaines interprétations juives. Pour cela, il s’appuie largement sur les textes inter-testamentaires et conclut que les éléments de la christologie chrétienne à venir étaient déjà en place au moment de la vie de Jésus et qu'il n'y a donc rien d'étonnant à ce que des juifs se soient mis à sa suite.

Au XII° siècle: à temps nouveaux, nouvelles théologies...



La théologie au 12° siècle, CHENU Marie-Dominique (1895-1990) Paris : Vrin 2006 - 407 page. 
Ce livre classique de MD Chenu, expose un renouveau de la pensée chrétienne, qui s’enracine dans les ouvertures et dans les conflits d’une société européenne en pleine mutation. Il s’agit d’un livre “d’histoire des idées” et, au dire de Jacques Le Goff, un des meilleurs. C’est un moment capital de l’histoire de la théologie chrétienne occidentale,  au coeur de la “Renaissance “ du XIIème siècle. Chenu explore ici la naissance, de la théologie latine proprement dite. Phase décisive par la mise en place de catégories fondamentales qui baliseront la pensée européenne pour des siècles : l’autonomie et l’accessibilité de la nature, la possibilité de tout juger à partir des exigences de la raison, y compris les contenus religieux, Le “propre de l’homme”, le ”pourquoi” de son existence, le rôle de l’histoire. Le passage de la littérature, avec ses grammaires, à la philosophie, avec ses questions.

Un concile de l'Église orthodoxe ?

Le concile Vatican II a été un évènement ecclésial d'importance pour l’Église catholique romaine, il y a 50 ans maintenant. On ne le redira jamais assez. Et c'est par ce concile que l’Église catholique est entrée officiellement et pleinement dans le dialogue œcuménique. Parmi les actes posés, en parallèle des textes votés, on se souviendra par exemple de la visite de Paul VI et Athénagoras à Jérusalem puis de la levée réciproque des excommunications entre Rome et Constantinople.
L’Église orthodoxe avec laquelle nous dialoguons depuis ces évènements est une Eglise composée de plusieurs Eglises patriarcales en communion dont les deux plus emblématiques sont l'Eglise orthodoxe grecque (Patriarcat de Constantinople), dont le primat assure un ministère de communion au sein de l'Orthodoxie, et l'Eglise orthodoxe de Moscou et de toute la Russie, la plus importante en nombre de fidèles. On compte également 13 autres Églises dites orthodoxes.

lundi 10 février 2014

Le concile de Trente. Ce qui s'est vraiment passé

Pour qui n'est pas un spécialiste de cette période de l'histoire (comme moi) et pour qui aime l'histoire, alors ce livre est vraiment passionnant. Il se lirait presque comme un roman. Encore faudrait-il ne pas prendre trop vite la nausée à entendre combien les disputes théologiques et ecclésiologiques de l'époque sont empreintes en fait de querelles politiques aux enjeux important.
Car plus que l'histoire seule des débats théologiques et pastoraux qui traversèrent le concile de Trente, son histoire, sa mise en place, ses débats, et plus largement les évènements ecclésiaux de l'époque (Réforme et Contre-réforme), c'est tout autant l'histoire politique de l'époque qui nous est ici racontée, celle qui nous permet de comprendre, du coup, les enjeux ecclésiaux et diplomatiques des questions théologiques disputées. Et pour qui aime l'histoire, c'est passionnant, et relativement grand public je pense (même si, il est vrai, il faut quand même s'accrocher un peu pour suivre mais aussi pour supporter parfois tant de soubresauts diplomatiques quand ce ne sont pas des magouilles d'un camp contre un autre).

mercredi 22 janvier 2014

Un blog tout frais pour le CTM

Sur cette plateforme, vous aurez plaisir à retrouver des retours de conférences, des portraits, des suggestions de livres, et bien d'autres encore. 

N'hésitez pas à faire passer la nouvelle dans votre entourage et à vous inscrire en bas pour recevoir les articles du blog en avant première dans votre boite email.
--
L’équipe du CTM



lundi 20 janvier 2014

Vers l'intercommunion ?

Le livre n'est pas tout jeune puisqu'il date de 1970 et que l’œcuménisme en était à ses premières heures, notamment du côté catholique qui sortait à peine de ses années de concile Vatican II ; et sans doute faudrait-il mettre un point d'interrogation au titre de ces pages (ce que je me suis permis en l'ajoutant au titre de ce post' !). Quoi qu'il en soit ces pages sont passionnantes, fort stimulantes. Elles sont co-signées par trois auteurs qui nous offrent là trois contributions complémentaires qui sont trois éclairages confessionnels à cette question de la communion eucharistique entre membre de diverses Églises et même à cette autre question de célébrations eucharistiques communes (question datée maintenant... mais intéressante à poser ou plutôt à penser).
Ces pages nous invitent à réfléchir à notre foi eucharistique en la présence du Christ dans/par le pain et le vin consacrés, sous l'action de l'Esprit Saint, présence donnée qui permet à ceux qui communient de devenir ensemble ce qu'ils reçoivent.
Ces pages nous invitent aussi à réfléchir aux "conditions" de foi commune au Christ et aux sacrements, mais aussi à l'incarnation concrète de cette foi dans la vie de nos Église et dans une recherche réelle d'unité entre nous. Ce qui pose inévitablement la question de qui est l’Église, et pourquoi ; et, par ricochet, celle des ministères (on le voit dans ce livre)...

mardi 7 janvier 2014

La joie de l'évangile! Retours sur la conférence Evangelii Gaudium du 17/12/2013 (Document du Pape François)

Alors que de grands changements s’opèrent dans notre société actuelle, entraînant la précarité, les disparités sociales, l’exclusion, et créant un paysage toujours plus individualiste, basé sur l’argent, et au sein duquel rapidement nous pouvons rapidement perdre pied, le Pape François, dans son exhortation Evangelii Gaudium (2013), nous invite à retrouver des repères, et accepter ces changements comme des « défis pour croître », comme une étape inéluctable de l’Eglise où la solidarité chrétienne est plus que jamais la substance qui changera le monde.
En effet, le Pape nous appelle aujourd’hui à (re)découvrir la joie de l’Evangile. Il appelle toute l’Eglise, comme il nous appelle tous dans notre quotidien, à manifester cette joie de connaître Jésus, toujours, en tout lieu, et à tout homme, pour ne pas rentrer nous-mêmes dans un égoïsme et un individualisme de la foi.

Ainsi, c’est en compagnie d’une cinquantaine de participants, et guidés par le Père Christophe Delaigue, que nos conférenciers Mgr Guy de Kerimel, le Père Daniel Blaj et Sœur Véronique Minet se sont réunis au Centre Théologique de Meylan pour mettre en exergue les grandes lignes du document du Pape à la fois de façon théologique et pastorale.  Une manière de terminer l’année 2013 en beauté pour attaquer la nouvelle année avec joie.